samedi 5 décembre 2009

Réponse aux Éditions du Champ Social

D'abord merci d'avoir répondu à l'envoi de mon manuscrit "Judas", rejeté par votre comité de lecture, je suppose pour la réflexion que j'oppose à l'actualité politique qui use d'une guerre d'usure détournant la science médicale de son but déontologique initial, subversivité que je paye très cher en effet, et qui me vaut les refus collectionnés des éditions les plus à même de publier cet essai. Cette période de contraintes je vois affecte le jugement des collections que vous publiez,la censure, ainsi je le présuppose aussi, que des contacts assez dissuasifs concernant cet ouvrage, vous ayant peut-être déterminé à ne point le faire paraître, ma famille et surtout l'avis de mon père, à l'heure actuelle vieux gourou dans l'impossibilité de juger les faits sinon dans le retour d'âge qu'il oppose à ma réussite sociale, autant que père d'un Marvin Gray qu'il me suppose pouvoir devenir, œuvrant en faveur d'une censure étatique psychiatrique de tels discours, je ne m'incline tout de même face aux abus de perversité de pouvoirs politiques totalitaristes sanctionnant la liberté de pensée et de conscience humaniste. L'incitation à la violence, à la haine raciale, les répressions envers ce type d'écrit vous auront également je suppose induit à le laisser dans le silence, le silence ou le fusil contre ou contre la tempe des moyens de persuasion, très persuasifs, à ce que je vois. Intimidée tout autant si ce n'est d'avantage, je ne renonce.
Et persiste dans ma voie sinon de me soumettre au silence de cet ouvrage ou la mort, à devoir le soumettre à d'autres avis.
Mourrir pour ses idées devant revenir à la mode, autrement-dit, le délit d'opinion véritable,me parait une réalité assez vivace pour qu'elle m'incite à ne point admettre, ni risquer ma vie pour de telles répressions, ni à opter pour l'escalave total sous le pouvoir absolu d'une junte de psychiatres atteints de phallocratie qui auront subordonné plus d'un écrivain, plus d'un éditeur, de pressions sinon morales, du moins physiques au mutisme que je suis sensée respecter.
Non. La mobilisation certaine je l'espère en ce sens ne faiblira pas, les collaborateurs scients et affables croulant sous les intimidations me portent dans un autre degré de conscience, la survie de cette conscience, la résistance à des actes tels que vous ne sauriez les avancer publiquement. Ne rien opposer à ce régime, étant le laisser gagner du terrain, triompher de toute lucidité, je regrette que la campagne de mobilisation en faveur ces pratiques monstrueuses du pouvoir absolu affecte jusqu'à votre entreprise, qui pourtant, effectivement sans révolte outre mesure, édite du social, du sensé soit, strictement galvaudé à but commercial, seule pratique actuelle permise de l'édition, dont la politique d'entreprise vise à adopter la langue de bois commune dans l'exploitation également communiste du fait, communisme à ce que je vois, que l'on ne critique pas aussi facilement que cela (se devrait). Tout temps d'examen de livre ponctué de représailles parentales et psychiatriques visant à exécuter point pour point tout fait des actes de dénonciation que j'aurai commis, faits de la répression psychiatrique que j'incrimine, que chacun dénigre dans sa politique de l'autruche, la liberté ne trouvant en ce pays sa source que dans l'adoubement obscène collaborateur et la subsoumission à une société policière multipotentismes dotée d'une répression psychiatrique fondée sur la torture médicale, que vous semblez, sans le paraitre, défendre, de ne rien oser d'acte résistant. Dont personnellement je tire peu de profit, sinon les maintes tentatives d'exécution pôur ces rédactions journalistiques concernant la situation de la politique médicale actuelle.
Donc, malgré toute condescendance avec la maladie honteuse qu'est le soupçon de contestation face à ce régime,
je vous remercie d'avoir osé vous affranchir de ces contraintes pour mes dernières publications, et vous règle prochainement les frais de leur réédition.
Line Llao

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